Mise en œuvre de 30 minutes d’activités physiques quotidiennes dans les établissements pour enfants en situation de handicap

Publié le | Temps de lecture : 2 minutes

Geneviève Gueydan (Igas), Myriam Grafto et Sacha Kallenbach (IGéSR)


Le rapport de l’Igas et l’IGéSR définit les conditions de déploiement dans les établissements pour enfants en situation de handicap, de 30 mn d’activités physiques quotidiennes (APQ). Ces dernières étant en cours de généralisation dans les écoles, il s’agit de faire bénéficier tous les enfants d’une pratique physique renforcée. Celle-ci correspond à un enjeu fort de santé, de confiance en soi et de socialisation

Si les activités physiques et sportives (APS) sont déjà présentes dans la quasi-totalité de ces établissements sous des formes diversifiées, elles ne concernent pas tous les enfants et ne sont pas quotidiennes.

Nécessité d’une démarche systémique et durable

Mettre en place une pratique physique quotidienne, adaptée à la situation de chaque enfant, est exigeant. Cela appelle des actions de soutien au niveau national et territorial qui doivent s’inscrire dans une approche systémique de valorisation des APS au sein de l’accompagnement médico-social, conformément à la loi du 2 mars 2022 visant à démocratiser le sport.

La continuité de ces pratiques sportives en dehors de l’établissement, au sein de la famille et aussi à l’école en cas de scolarisation en milieu ordinaire, constitue également un enjeu.

Quelles recommandations concrètes ? 

Pour faciliter l’appropriation des APQ, le rapport préconise de mettre à disposition des acteurs de terrain des outils facilitateurs (vidéo, fiches…), coconstruits par des experts-praticiens du secteur médico-social et de l’activité physique adaptée (APA).

Pour qualifier durablement les pratiques, les inspectrices recommandent, d’une part de renforcer la présence des professionnels du sport au sein des équipes pluridisciplinaires des établissements, en l’accompagnant financièrement, et, d’autre part d’aborder davantage les APS dans la formation des professionnels éducatifs.

Deux autres conditions pour diversifier les activités sont de poursuivre dans la durée, le développement d’une offre parasports de proximité portée par les fédérations sportives homologues et spécifiques et de consolider certains dispositifs mis en place dans la perspective des Jeu olympiques et paralympiques de 2024.

Enfin le développement des APS au sein des établissements pour adultes, où elles sont moins présentes, mériterait d’être également soutenu pour permettre une continuité de la pratique.

Pour en savoir plus

Contact presse :
Carmela Riposa, responsable de la communication
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