Les conditions de mise en œuvre des projets linguistiques des jeunes sourds et la qualité de leur parcours
Publié le |
P. Naves (Igas), L. Brisset et G. Pétreault (IGEN)
La loi du 11 février 2005 a constitué une étape importante pour l’ensemble des personnes handicapées et plus particulièrement pour les jeunes sourds en renouvelant la définition de l’éducation bilingue introduite par la loi en 1991.
À la suite, le ministère de l’éducation nationale a établi des programmes spécifiques, dans le premier degré et le second degré pour l’enseignement de la langue des signes française (LSF); il a aussi notamment créé un CAPES LSF.
La mission confiée à l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et à l’Inspection générale de l’éducation nationale (IGEN) s’est attachée à comprendre, de la naissance d’un enfant sourd jusqu’à son orientation professionnelle :
- la place reconnue et l’attention accordée aux parents ;
- les modalités d’intervention des professionnels et leur formation ;
- les organisations développées par le ministère de l’éducation nationale et par les établissements médicosociaux qui relèvent du ministère chargé de la santé.
Elle a cherché à apprécier la qualité des formations des personnels et l’état du développement de formations universitaires ainsi que de la recherche dans le champ de la linguistique et de la didactique pour les jeunes sourds.